Ca sent l'automne

A défaut d'autres fruits, au moins il y a des mûres en quantité.

Mais c'est dommage qu'elles ne se tiennent pas aussi facilement que des pommes ou des noisettes. J'ai essayé d'en faire sécher dans le four entrouvert, mais le résultat n'est pas très probant.

En allant ramasser les mûres, j'ai remarqué que le chemin était  jonché de morceaux d'enveloppes de noisettes

et le coupable n'a pas tardé a se trahir lorsqu'il a vite fait quitté le noisetier et s'est réfugié tout en haut d'un pin.

Comme il a déjà sérieusement commencé a vider les noisetiers, j'ai fait une tournée de ramassage, mais il n'y a quasiment rien,même sans son intervention la plupart des arbres sont entièrement vide.

La luminosité aussi me donne l'impression d'un passage à l'automne car à l'heure de mon repas "du soir" (17h... ), avant le dernier épisode pluvieux la maison était au soleil, maintenant je mange déjà à l'ombre.

~-°-~

Rien à voir, mais pour l'anecdote, à l'occasion d'une rétrogradation de mon PC j'en ai fait un dépoussiérage intérieur qui s'imposait (je crois d'ailleurs que c'est le premier depuis que je l'ai)... et il en est sorti un géotrupe.

Non, plus sérieusement, je ne sais pas comment il a atteri sur la photo, il a dû se poser au moment où j'ai fini mon dépoussiérage, peut-être attiré par la nouvelle brillance du radiateur :D

Coronelle

Rencontre surprise hier avec un serpent qui se dorait au soleil.
J'ai d'abord cru que ça pouvait être une vipère, car je n'ai jamais rencontré que des couleuvres à collier ici, mais après vérification, les vipères ont une pupille en fente, alors que celle ci-en a une bien ronde. 

 

Arbre à papillons

Les papillons sont (enfin) de sortie, principalement les paons du jour par dizaine. Et tout le monde se presse sur le buddleia, il faut dire que ça sent le miel rien qu'en passant à quelques mètres !

Quelques autres photos en vrac...

Pommes de terre

Fin de la récolte, et bilan.

J'ai fait diverses expérimentations (en miniature, faute de temps) pour étudier la "productivité" de mon sol.

Au niveau des dates : une grande partie plantée tôt (avril) qui a bien fonctionné malgré quelques gelées en début de végétation, pas de mildiou ni d'insectes.
Une petit partie plantée début juin, très peu de résultats, mildiou et doryphores au rendez-vous.

Dans tous les cas, j'ai "planté puis oublié", c'est à dire aucun désherbage, buttage ou autre jusqu'à la récolte.

Pour la première partie, trois type d'essais :
- plantées avec amendement (un peu de fumier de mouton reçu d'un voisin)
- plantées sans amendement,
- posées avec amendement (i.e. posées sur un lit de fumier et recouvertes d'une couche de terre apportée)

Pas de grande surprise : ça marche - beaucoup - mieux avec du fumier... ;)

Ci dessous à gauche, le côté "avec" et à droite le côté "sans"

Détail du côté "avec", les parties aériennes des pommes de terre montent à plus d'un mètre (en compétition avec quelques topinambours qui reviennent tout seuls),

côté sans amendement, hauteur maximale des plants 20 à 30 cm, et même les mauvaises herbes ne poussent pas.

Les résultats :

plantées avec amendement, sur 7 x 3m : 25Kg (dont 17Kg de "plus grosses") soit 1.2Kg/m²
plantées sans amendement, sur 7 x 5m : 14.5 Kg (dont 7Kg de "plus grosses") soit 400g/m²
posées avec amendement, sur 2x2m : 4Kg, mais dans ce dernier cas j'ai dû mettre une couche de terre trop importante car les pommes de terre viennent en surface et n'ont du coup quasiment pas profité du fumier.
Dans tous les cas je suis loin des 4.6Kg/m² de l'agriculture standard, mais sur une petite surface comme cela, j'ai déjà à peu près entre 1/4 et 1/3 de pertes avec les micro mammifères.



Le but n'était bien sûr pas de prouver que ça pousse mieux avec du fumier que sans, mais de comparer dans une prochaine étape cette production avec un "compost 100% végétal" fait maison, de voir si je peux approcher un amendement animal, et quelle est l’amélioration par rapport au sol initial. Pour cette dernière étape il faudra par contre attendre l'année prochaine car les tas de composts (verdure + terre, au fond sur l'image ci-dessous) mettent plusieurs années à être prêts et mon premier roulement ne sera utilisable qu'au printemps prochain. Au premier plan, retour à la case départ après récolte des pommes de terre.

Dernier point, toutes ces pommes de terre sont de "propre récolte" depuis une dizaine d'année. J'ai planté trois pomme de terre achetées pour essayer, les trois pieds ont a eux seuls donné plus de 4Kg de pommes de terre absolument géantes, la plus petites de cette mini-production est plus grosse que la plus énorme de toutes mes pommes de terre ci-dessus ! :D
D'un autre côté, elles avaient un coin de terrain (+ amendement !) pour elles toutes seules, du coup je me demande s'il ne serait pas plus rentable d'espacer beaucoup plus mes pommes de terre à l'avenir.

Aux myrtilles

Petite promenade dans une direction rarement empruntée, une forêt de pin tapissée de myrtillers... Malheureusement, rien à se mettre sous la dent.

Il y a une forte variation des paysages sur un court trajet, des feuillus clairs

aux lugubres épicéas

en passant par de mini-forêts de mousse dans les grandes forêts de pins

De retour au jardin, après l'araignée noire du dernier billet, je suis tombé sur une dame blanche.

Premières récoltes

De retour après un intermède de quelques jours sans téléphone ni Internet, le petit inconvénient d'avoir une ligne téléphonique sur une route où passent des grumiers...

...et surtout l'inconvénient d'être presque seul sur la ligne, ce qui ne motive pas Orange à la réparer correctement, vu que ça fait la troisième fois depuis le début de l'année qu'elle est arrachée car elle est trop basse.


J'ai récolté l'ail, enfin ce qu'il en reste, car il y en a moins que ce que j'ai planté initialement,

 et les graines de ciboulette. Là par contre, c'est vraiment pour la forme, vu qu'elle revient chaque année toute seule :D

 Ces deux c'était vite fait, là j'en suis aux pommes de terre, c'est... plus long. Je fais chaque jour quelques lignes.



Une araignée entièrement noire, j'aurais beaucoup aimé la photographier de profil, mais elle n'était pas d'accord : elle s'est systématiquement tourné vers l'objectif, et encore pire,  elle a sauté sur l'appareil à chaque fois que je me suis trop approché !

 

Une autre plus colorée, tôt le matin il y a quelques jours, était totalement groggy de froid avec une patte curieusement tendue (ou alors elle faisait la morte ?) 

Et encore plus coloré, une chenille qui a eu une sacré chance, elle était en train de montrer le long du cadre de la porte d'entrée, et moi en train de fermer la porte... je l'ai vue au dernier moment.

Je n'ai malheureusement pas de photo, car le temps d'aller chercher mon appareil photo il s'était éclipsé, mais aujourd'hui j'ai vu pour la première fois un muscardin, comme il y avait du soleil, il avait l'air doré ! Un véritable petit bijou sur pattes...

Les années passent et ne se ressemblent pas...

Cette année est un peu étrange. J'ai joué au jeu du "y'a, y'a pas", c'est à dire comparé avec les années précédentes, et pour le coup, il y a vraiment beaucoup de différences avec "l'habitude" des années passées.

Par exemple, les récoltes de quelques kilos de pommes, de reine-claudes, cette année, rien, pas une seule pomme sur une demi-douzaine d'arbres. Pas de cassis, qui croulaient l'an dernier. Très peu de groseilles (par contre un détail rigolo, les années précédentes, les groseilliers pleins se sont fait vider par les oiseaux, cette année, ils sont quasiment vides mais personne n'y touche, je soupçonne mon nouvel "ami inséparable", le geai, de ne pas y être pour rien : il est là tous les jours, et traque sans relâche le moindre animal a plume !) et les fraises des bois, habituellement premiers fruits de l'année commencent tout juste à rougir... Les fraises cultivées, sur les doigts d'une main, et en plus elles sont bien gardées !

Le blé à gelé, il ne restait de 8m² que quelques épis que j'ai transplanté.

 L'avoine aussi entièrement pour sa part, mais j'en ai semé au printemps... qui s'est fait manger. Reste une mini-ligne de ce que j'ai pu sauver en espérant pouvoir redémarrer avec ces grains !

Les cerises, je n'en ai pas non plus, mais ça ne ne change pas par rapport aux années précédentes, mis à part la perte de trois cerisiers qui ont certainement gelé cet hiver.

A contrario, ce qui réussi bien cette année, sans conteste les groseilles à maquereaux,

 les bluets,

(il faudra que j'arrive à expliquer au kiwi qu'il ne peut pas s'étendre sur *tout* le jardin :D)

les framboises, et surtout curieusement les jaunes, qui les années précédentes n'ont fait des fruits qu'en automne,

Il y a d'autres étrangetés, comme les noisettes qui commencent déjà doucement à brunir, alors que les châtaigniers en sont à peine à poindre leurs fleurs...

Il y a les passagers clandestins, comme le pourpier sauvage qui ne tient pas au jardin, mais a bien profité d'un laurier rentré au chaud pour proliférer.

J'ai ramassé des fleurs de tilleul, ce que j'ai pu récupérer sur les branches basses

car je n'ai trouvé qu'un arbre en fleur et il est... très haut !

J'ai regardé sur internet comment on est censé récolter les fleurs de tilleul, c'est une véritable institution avec des normes de nombre de fleurs ouvertes, de périodes, etc !
Le but final n'est pas forcément de faire de la tisane, mais... un succédané de chocolat à base de tilleul, pas sûr que j'arrive a expérimenter ça cette année.

C'est aussi le moment pour l'aigremoine...

Toujours dans les fleurs, j'ai trouvé le spécimen photographié la dernière fois en jaune, en version monochrome.

 Du gaillet... partout partout...

des onagres,

du pavot, qui a l'excellente idée d'envahir le jardin et de revenir tout seul chaque année,

Des retrouvailles : un cadeau que m'a fait un voisin quand je me suis installé dans le coin, "un rosier grimpant" que j'ai donc mis au pied d'un poteau dans le jardin... hé bien non, ce n'était pas un grimpant ! :D

Toutes les fleurs brillent en tout cas par l'absence d'insectes...

Mauve, délicieuses feuilles et fleurs, crues ou cuites...

Une campanule très poilue...

...et un petit coin "méridional" d'où je tire mon serpolet.