jeudi 28 juin 2012

Les années passent et ne se ressemblent pas...

Cette année est un peu étrange. J'ai joué au jeu du "y'a, y'a pas", c'est à dire comparé avec les années précédentes, et pour le coup, il y a vraiment beaucoup de différences avec "l'habitude" des années passées.

Par exemple, les récoltes de quelques kilos de pommes, de reine-claudes, cette année, rien, pas une seule pomme sur une demi-douzaine d'arbres. Pas de cassis, qui croulaient l'an dernier. Très peu de groseilles (par contre un détail rigolo, les années précédentes, les groseilliers pleins se sont fait vider par les oiseaux, cette année, ils sont quasiment vides mais personne n'y touche, je soupçonne mon nouvel "ami inséparable", le geai, de ne pas y être pour rien : il est là tous les jours, et traque sans relâche le moindre animal a plume !) et les fraises des bois, habituellement premiers fruits de l'année commencent tout juste à rougir... Les fraises cultivées, sur les doigts d'une main, et en plus elles sont bien gardées !



Le blé à gelé, il ne restait de 8m² que quelques épis que j'ai transplanté.

 L'avoine aussi entièrement pour sa part, mais j'en ai semé au printemps... qui s'est fait manger. Reste une mini-ligne de ce que j'ai pu sauver en espérant pouvoir redémarrer avec ces grains !


Les cerises, je n'en ai pas non plus, mais ça ne ne change pas par rapport aux années précédentes, mis à part la perte de trois cerisiers qui ont certainement gelé cet hiver.

A contrario, ce qui réussi bien cette année, sans conteste les groseilles à maquereaux,


 les bluets,

(il faudra que j'arrive à expliquer au kiwi qu'il ne peut pas s'étendre sur *tout* le jardin :D)

les framboises, et surtout curieusement les jaunes, qui les années précédentes n'ont fait des fruits qu'en automne,



Il y a d'autres étrangetés, comme les noisettes qui commencent déjà doucement à brunir, alors que les châtaigniers en sont à peine à poindre leurs fleurs...


Il y a les passagers clandestins, comme le pourpier sauvage qui ne tient pas au jardin, mais a bien profité d'un laurier rentré au chaud pour proliférer.



J'ai ramassé des fleurs de tilleul, ce que j'ai pu récupérer sur les branches basses


car je n'ai trouvé qu'un arbre en fleur et il est... très haut !

J'ai regardé sur internet comment on est censé récolter les fleurs de tilleul, c'est une véritable institution avec des normes de nombre de fleurs ouvertes, de périodes, etc !
Le but final n'est pas forcément de faire de la tisane, mais... un succédané de chocolat à base de tilleul, pas sûr que j'arrive a expérimenter ça cette année.

C'est aussi le moment pour l'aigremoine...




Toujours dans les fleurs, j'ai trouvé le spécimen photographié la dernière fois en jaune, en version monochrome.





 Du gaillet... partout partout...



des onagres,


du pavot, qui a l'excellente idée d'envahir le jardin et de revenir tout seul chaque année,



Des retrouvailles : un cadeau que m'a fait un voisin quand je me suis installé dans le coin, "un rosier grimpant" que j'ai donc mis au pied d'un poteau dans le jardin... hé bien non, ce n'était pas un grimpant ! :D


Toutes les fleurs brillent en tout cas par l'absence d'insectes...


Mauve, délicieuses feuilles et fleurs, crues ou cuites...



Une campanule très poilue...



...et un petit coin "méridional" d'où je tire mon serpolet.


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