Je - ne - bouge - pas. Quoi qu'il arrive.

"Même si le méchant monsieur avec une faux (non pas la mort, l'autre, le jardinier) vient me raser les poils des oreilles !"

J'étais en train de faucher l'herbe et les ronces sur le chemin du jardin, et j'ai eu une frayeur : à quelques millimètres près j'aurais tranché la tête d'un faon de chevreuil que je n'avais pas vu sous la verdure :/

Dans la catégorie je ne bougerai pas quoi qu'il arrive, c'est un champion. Heureusement le chien ne l'a pas vu.

(Bon, les photos sont un peu vite faites, je ne voulais pas le déranger trop longtemps et je lui ai remis une couche d'herbe.)

Toujours en fauchant ce chemin, une autre frayeur il y a quelques jours quand une couleuvre coronelle est partie devant moi et que j'ai d'abord pris pour une vipère car brune et sans collier.

Et là c'en est un au autre qui a eu la trouille pour changer : lors d'une promenade avec le chien, il y avait un renardeau sur le chemin. Il est (trop) vite (pour la photo) parti se réfugier derrière le tas de bois.

Question bois c'est le grand nettoyage, la nouvelle mode semble être de sortir les bois houppiers compris,

et de prendre même du vieux bois pourri et mort, je me demande ce qu'ils en font. Ça ne doit pas être très bénéfique pour les insectes et autres animaux forestiers. 

Un mastodonte...

127 ans si j'ai bien compté.

Dessous ma fenêtre est une bergeronnette qui chante... (d'où l'aspect flou, photos prises à travers la fenêtre).

Il y a aussi un cincle plongeur qui doit avoir un nid, car il passe plusieurs fois par jour.

Dans les mares, c'est le désert, à peine un dixième de ce qu'il y avait l'année dernière en têtards et autres.